[Kagoshima] Un week-end d’hiver à Ibusuki
Revanche ! En août 2016 j’avais prévu de passer mes vacances d’obon à Ibusuki mais j’ai tellement souffert de la chaleur que j’étais rentrée au bout d’une seule journée. Depuis je ne rêvais que d’y retourner, si possible lors d’une saison plus clémente.
Seulement, avec le yosakoi dont les entraînements sont le samedi et les festivals qui se passent, eux, le dimanche, je n’ai plus l’occasion de voyager aussi souvent que je le souhaiterais. J’ai profité des vacances du nouvel an (11 jours !) pour partir à la découverte de l’extrême sud de Kagoshima, direction Ibusuki le temps d’un week-end.
Comment aller à Ibusuki : le train spécial Tamatebako
Pour rejoindre Ibusuki en train depuis Fukuoka (le plus rapide) il faut prendre le shinkansen jusqu’à Kagoshima puis un train local ou express. Nous voulions profiter de ce voyage pour prendre le train Ibusuki no Tamatebako. Kyûshû a toute un réseau de train « spéciaux » avec des atmosphères différentes et de beaux parcours. Ibusuki no Tamatebako est l’un d’entre eux et il opère 3 fois par jour sur la ligne entre Kagoshima et Ibusuki.
L’intérieur du wagon est tout en bois. Du côté droit du train on a des sièges « normaux » (alignés deux par deux) et ceux de gauche , où nous étions assis, sont comme un comptoir face aux vitres qui donnent sur la baie de Kagoshima. Nous avons bien sûr choisi ces sièges et espérions profiter de la vue mais pour être honnête elle n’est pas terrible terrible. Le train passe environ la moitié du trajet sur la côte et le reste dans les terres. Le train en lui-même était plutôt sympa mais mais l’expérience ne vaut pas le petit supplément de prix à mon avis, contrairement à d’autres lignes spéciales.
Le sanctuaire Kamafuta
Une fois à Ibusuki nous avons récupéré notre voiture de location et sommes partis pour la ville voisine de Minami-Kyûshû. J’avais repéré sur Google Maps le petit sanctuaire Kamafuta il y a des années et je voulais absolument y aller. Pourquoi ? Car ce sanctuaire est unique en son genre et on doit y relever un défi : marcher depuis l’entrée du sanctuaire jusqu’au lieu de prière avec un couvercle de marmite japonaise sur la tête (kamafuta 釜蓋). Et attention, pas question de le toucher pour le remettre enplace si il glisse sinon il faut recommencer à 0. Mission réussie pour nous deux, en espérant que ça nous apporte de bonnes choses (on prie ici pour la victoire et les bonnes relations de couple). Autre défi : lancer des petits couvercles en terre cuite sur un rocher en contre-bas. Ca m’a rappelé le sanctuaire Udo de Miyazaki où il faut faire la même chose mais cette fois je n’ai pas été aussi chanceuse puisque je n’ai réussi à mettre ne serait-ce qu’un seul couvercle dans la cible. Les dames à côté de moi ont essayé de me réconforter en me disant que c’était à cause du vent mais je savais très bien que j’avais visé carrément à côté, la loose haha.
Les parcs Bandokorobana et Sebira
De retour dans notre voiture nous avons fait un stop aux parcs Bandokorobana et Sebira. Ils sont tous les deux sur la route qui nous ramenait à Ibusuki donc même si ce n’était pas au programme nous nous y sommes arrêtés.
Bandokorobana est tout près du sanctuaire Kamafuta. On y a une belle vue sur le volcan Kaimon-dake et nous avons pu apercevoir au loin les îles Iôjima, Mishima et même Yakushima ! Dans ce parc on trouve une cloche à faire sonner et une grande piscine naturelle qui se découvre à marée basse. Nous en avons fait le tour tout en n’en menant pas large car la mer remontait et le chemin était vraiment abîmé. En bout de parcours nous avons découvert que la sortie était condamnée (les escaliers semblaient avoir été arrachés par un typhon) alors il a fallu faire un peu d’escalade. Le couple qui nous suivait de loin à fait demi-tour en nous voyant galérer.
Le parc Sebira quant à lui est juste un parking au bord de la route. Il y a des panneaux mais c’est tellement discret qu’on a failli le louper. On a pris quelques photos et sommes descendus jusqu’à la mer par un sentier escarpé aue personne n’a du emprunter depuis des mois puis avons repris notre route.
Nishi-Ôyama, la gare la plus au sud du Japon
Prochain arrêt : une gare oui mais pas n’importe laquelle : Nishi-Ôyama est la gare JR la plus au sud du Japon (plus au sud il y a le monorail de Naha à Okinawa) ! Ca peut paraître bizarre de venir visiter une gare mais rien que pour le fait qu’elle soit la gare japonaise la plus au sud m’a donné très envie d’y aller et puis je connais déjà la gare la plus à l’ouest (Sasebo) donc ça en fait une de plus sur ma collection (par contre celles du nord et de l’est étant à Hokkaidô je n’aurais sans doute jamais l’occasion d’y aller).
Nishi-Ôyama est une gare toute simple, sans personnel, avec un train toutes les heures ou presque et il n’y a rien pour acheter un ticket (celui-ci s’achète directement dans le train) mais rien que sa situation géographie et sa magnifique vue sur le Kaimondake en font une gare très fréquentée. J’ai été étonnée du nombre de gens laissant leur voiture de location sur le (petit) parking pour prendre le train.
Nagasakibana, la pointe ouest de Kagoshima
Il était déjà plus de 14h et nous commencions à avoir faim. Hélas les restaurants ne courent pas les rues dans le secteur ou alors c’était trop tard pour déjeuner. On s’est arrêté juste avant le cap Nagasakibana dans une serre de mangues (Mango no Mori) où nous avons dégusté un curry à la mangue (étonnement délicieux), des merveilleux sandwichs à la bonite et un parfait au fruit du dragon. Ce dernier n’était pas très savoureux (pas la saison) mais ça n’a pas entaché notre enthousiasme et avons mis le cap sur le cap (ba dum tss) Nagasakibana. Il y a deux parcs floraux à l’entrée du cap : celui pile devant Mango no Mori, Flower Park Kagoshima est plutôt sympa mais celui plus bas, Nagasakihana parking Garden, est vraiment à éviter car en mauvais état et avec des pauvres animaux en cage. Nous avons marché jusqu’au phare en prenant soin de faire un tour au sanctuaire Ryûgu pour que je puisse récupérer un goshuin qui est en fait vendu dans la boutique juste à côté. Nous avons aussi été jouer et courir marcher sur la plage de sable noir juste en bas. Ce sable est étonnant, aussi bien parce qu’il est très noir mais aussi parce qu’il il ne colle pas à la peau ! On dirait du faux sable comme des jouets pour enfants. A chaque fois j’oublie de prendre en bouteille en plastique pour en rapporter un peu (j’adore rapporter une pierre volcanique ou un truc du genre de chaque volcan), ça sera pour une prochaine fois.
Unagi onsen
Dernière étape de la journée, le minuscule village d’Unagi onsen. Cette fois encore on avait pas prévu d’y aller mais nous avions un peu de temps avant la nuit et rien que le nom (unagi = anguille) m’avait intriguée. Ce hameau fumant est au bord du profond lac Unagi qui est en fait les restes d’un cratère. On y trouve de nombreux établissements de bains mais aussi de grands « woks » (sume スメ) où les habitants peuvent faire cuire à la vapeur gratuitement leurs ingrédients. Il y a des « woks » publics mais j’en ai vu aussi beaucoup dans les jardins privés, ça doit être sympa de pouvoir tout cuisiner à la vapeur naturelle de chez soi. J’aurais aimé m’attarder un peu, faire un tour à pied du village et pourquoi pas prendre un bain mais mon compagnon n’ayant pas l’air emballé par cet endroit j’ai du faire un compromis 🙂
Notre hôtel : Hana no Onsen, Hotel Ginsyô
Parenthèse dans le récit pour parler du ryokan dans lequel nous avons séjourné : le Hana no Onsen, Hotel Ginsyô. Ce ryokan est face à la mer et juste à côté du . Nous avons été charmés dés l’accueil : serviette chaude, thé et petite sucrerie locale offerts avant de nous emmener vers notre chambre qui était au 8ème étage. Elle comportait une entrée, des toilettes, une salle de bain (avec lavabo uniquement) et une chambre en tatami donnant sur la ville et les montagnes.
Une fois changé en yukata nous avons profité des bains intérieurs et extérieurs très agréables et spacieux. Des bains privatisables étaient également disponible mais il était impossible de les réserver pour une tranche horaire, dommage. L’hôtel propose aussi des bains de sable.
Nous n’avons pas dîné à l’hôtel mais le petit déjeuner était inclus. Celui-ci était servi dans une spacieuse salle à manger où chaque table avait un onsen où cuisait notre tôfu. Le repas était très copieux et savoureux, un des meilleurs petits-déjeuners de ryokan que j’ai pu prendre au Japon.
Le lac Ikeda
Le matin du second jour il faisait un temps execrable, exactement comme prévu par la météo la veille, hélas. Le check-out du ryokan étant à 10h30 nous avons traîné au lit, pris tranquillement un délicieux petit-déjeuner et avons profité une dernière fois des bains du ryokan.
Après avoir fait notre check-out, nous avons fait un court passage au Michi no Eki où nous avons acheté quelques souvenirs. Ensuite nous hésitions entre un temple et le lac Ikeda (池田湖). Nous avons décidé que le temple ne valait pas le déplacement et nous nous sommes dirigés vers le lac Ikeda.
Nous avions été prévenu par le père de Kiyo mais le lac en lui-même n’a rien d’extraordinaire, j’ai largement préféré le lac Unagi de la veille, plus petit et qui donne vraiment une impression de cratère. On a juste fait quelques photos avec les statues de Issie, un monstre qui est sensé vivre dans le lac. Il aurait été aperçu pour la première fois à la fin des années 70 puis une nouvelle fois en 1991. A mon avis c’était juste une énorme anguille (qui a aussi pensé à Kaamelott ?) mais c’est rigolo d’entretenir une légende.
A propos d’anguilles, on est allé les voir dans l’aquarium gratuit situé à côté du parking. Alons-y cash : ça ne vaut pas du tout le déplacement car c’est sale, vieux et inintéressant.
Mugen, restaurant de pêcheurs
Ensuite on est revenus dans le centre d’Ibusuki pour manger chez Mugen (むげん), un tout petit resto de pêcheurs spécialisé dans le poisson local qui n’est autre que la bonite (katsuo, 鰹). Le resto se trouve au rez-de-chaussée d’une maison et est n’a guère plus qu’une dizaine de places. Je me suis régalée d’un « déjeuner du pêcheur » (魚師めし) : un grand bol de riz et oignons ciselés où de grosses tranches de poisson cru. La coutume ici est de manger la bonite crue arrosée de mayonnaise : étonnant mais délicieux. Il y avait aussi du kibi nqgo, une sorte de hareng. J’en avais mangé la veille sans trop aimer la texture mais j’ai ressayé pour voir et c’est officiel, ce poisson n’est pas mon truc. Un peu honteuse, j’ai laissé 3 tranches, cachées sous les oignons (dont il y avait vraiment une montagne).
Sunamushi, les bains de sable chaud
Après avoir déjeuné la pluie avait enfin cessé et les premiers rayons de soleil était en train de percer. C’était le moment idéal pour aller essayer les bains de sable, « sunaburo » (砂風呂) ou « suna mushi onsen (砂むし温泉) » en japonais. Il y a plusieurs établissements qui proposent l’expérience et nous avons choisi « Sunamushi onsen Sayuri (砂むし温泉「砂湯里」) » car juste à côté de l’onsen où nous voulions aller ensuite.
Voici comment cela se passe :
on entre dans le bâtiment, on enlève ses chaussures et on achète son ticket à une machine. Il y a deux sortes de tickets : le sunaburo seul ou le billet combiné avec l’onsen d’à côté. Il y a aussi possibilité d’acheter des serviettes pour ceux qui n’en n’ont pas. Nous avons choisi le billet combiné et sommes allés les faire tamponner à l’accueil où une dame nous a remis un yukata et une ceinture en nous disant de ne rien garder en dessous. Une fois en yukata (les vestiaires ont des casiers gratuits fermés avec une petite clef), on prend sa serviette et on se dirige vers la plage. On prend son bain de sable puis on va vers la partie onsen où on commence par enlever son yukata et on se rince grossièrement à l’aide de bassines. Puis on entre dans la salle de bain et on se rince minutieusement avant de profiter de l’onsen (à noter qu’il n’y a ni savon ni shampoing à disposition). Il ne reste plus u’à savourer une boisson bien fraîche pour récupérer un peu.
Une fois sur le sable, la fille qui s’est occupée de moi a commencé par creuser le sable en laissant un petit tas pour la tête puis m’a enroulé la serviette autour des cheveux et m’a invité à m’allonger. Ensuite elle a creusé autour de moi et m’a recouverte de sable chaud tiède.
En lisant des récits sur internet j’avais lu que le sable était chaud et pesait son poids et en effet j’ai trouvé que le sable était bien lourd (ça a été épique au moment de sortir) mais je n’ai trouvé ça pas chaud du tout. J’avais même froid aux pieds et aux épaules alors la fille m’a changé le sable.
En tout cas l’expérience a été plutôt plaisante. J’ai adoré me sentir comme dans un cocon et je ne me suis pas du tout sentie comprimée ou oppressée mais les claustrophobes peuvent avoir du mal car on a du sable jusqu’en haut du cou. J’ai très hâte de recommencer !!
Ancien marais salants d’Ibusuki
Sur la falaise au dessus des bains de sable on trouve les anciens marais salants d’Ibusuki. le sel était produit avec l’activité géothermique et on peut toujours voir les bassins, le sel qui s’accumule au fil des années et surtout les tuyaux qui captaient la vapeur d’eau et qui forme des véritables fontaines de fumée. C’est super joli.
Tamatebako onsen
Pour la petite anecdote, mon copain me parlait d’un endroit connu comme « Tamatebako onsen » et moi je lui parlais de « Healthy land ». On a mis un moment avant de s’apercevoir qu’on parlait de la même chose. En fait Healthy land est le nom de tout le complexe thermal qui est divisé en 3 parties : les bains intérieurs sont appelés « Onsen hoyôkan (温泉保養館) », les bains extérieurs sont nommés « Tamatebako onsen (たまて箱温泉) » ou simplement « rotenburo (露天風呂) » et les bains de sable sont « Sunamushi onsen Sayuri (砂むし温泉「砂湯里」) ». Ils sont à environ 5 minute de marche les uns des autres.
Tamatebako onsen comporte deux bains : un qui donne côté mer et l’autre côté montagnes et la répartition hommes/femmes change tous les jours. Les femmes ont le bain côté mer les jours impairs donc coup de bol pour moi. J’étais ravie de pouvoir me baigner face à la mer et au majestueux Kaimon-dake. Je suis restée à barboter une bonne demi-heure et ça m’a vraiment détendue. Les photos sont strictement interdites (il y avait même des panneaux en japonais incitant les gens à dénoncer…) mais la vue était peu ou prou la même que depuis les anciens marais salants (photo ci-dessus), sauf que les bains de sable sont cachés par une petite colline. C’est un des plus beaux rotenburo de Kyûshû et je suis contente d’avoir enfin pu y aller.
Nous avions encore une petite heure avant de rendre la voiture de location à l’agence alors nous sommes retournés à la gare de Nishi-Ôyama, espérant la voir sous le soleil mais le temps s’est de nouveau couvert. Nous sommes alors revenus en ville, avons rendu la voiture et avons profité du bain de pied ashiyu devant la gare (qui était tiède à notre grand étonnement) puis nous avons pris le train vers Kagoshima, avons dîné et sommes rentrés à Fukuoka par un des derniers trains.
Ce séjour m’a fait du bien car malgré le mauvais temps (j’en ai marre de la grisaille !!), j’ai passé un excellent moment avec mon compagnon et en dehors de mes Instastories (suivez-moi !) je me suis complètement coupée des réseaux sociaux pour la première fois. Je pense que ça sera comme ça dorénavant car j’ai davantage sensation de profiter de mes voyages sans avoir le stress des photos à retoucher avant de les partager.
Il y a encore des petites choses que j’ai envie de voir dans le coin, comme Chiran ou le Kaimondake dont je rêve de faire l’ascension donc il est très probable que j’y revienne un jour.
Connaissez-vous Ibusuki ?
Accès et informations pratiques
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Ibusuki (指宿)
Accès depuis Fukuoka
Prendre le Kyûshû Shinkqnsen et descendre en gare de Kagoshima-Chûô puis prendre la ligne JR Ibusuki Makurazaki et descendre à Ibusuki. Le trajet au total dure 2h50, coûte 10 470 yens et est entièrement couvert par le JR Pass.
Pour le tronçon entre Kagoshima-Chûô et Ibusuki on peut aussi prendre le train Limited Express Ibusuki-no-Tamatebako. Il y a 3 trains par jour (départs de Kagoshima à 09h58, 11h57 et 14h02) et le trajet coûte 1140 yens (couvert par le JR Pass).
Se déplacer à Ibusukik
Ibusuki est traversée par quelques lignes de bus permettant de se rendre dans les principaux centres d’intérêt de la région. Il existe des pass très avantageux permettant l’utilisation des bus de façon illimitée pendant 1 ou 2 journées. Ils s’achètent au terminal des bus devant la gare d’Ibusuki et coûtent respectivement 1100 yens et 2200 yens.
▶︎ Plan des lignes de bus d’Ibusuki
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20 Comments
2024 © Béné no Fukuoka !
Béné no Fukuoka ! est fière d'être la référence en français sur Fukuoka et l'île de Kyûshû.
Waaah encore un super article! Kagoshima est un endroit qui me donne envie. Je trouve les anciens marais salants d’Ibusuki particulièrement beaux!
C’est tout petit mais je ne soupçonnais absolument pas leur existence, c’était une bonne surprise.
Superbe article et voyage !
Je n’avais pas aimé Ibusuki que j’ai trouvé moche mais je te conseille vraiment l’ascension du Kaimondake. On a une très belle vue des environs.
Bonne journée.
Je suis un peu dégoutée de ne pas avoir pu le grimper mais avec le temps c’était sans espoir.
Ibusuki n’est pas très belle en effet mais elle a un charme particulier.
Super article ! Je pensais faire une excursion a Ibusuki debut avril, je passerai 4 nuits a Kagoshima. Je crois qu’en une journee cela devrait me pemettre de voir quelques endroits.
Les paysages semblent vraiment beaux et different du reste du Japon !
En une journée je te conseille avant tout de faire les bains de sable, l’onsen Tamatebako et après c’est que du bonus !
Bon séjour.
Vraiment sympa ce séjour dans le sud de Kagoshima ^^ Je me demandais où l’on pouvait faire ces fameux bains de sable au Japon et maintenant j’ai ma réponse grâce à toi. Merci. Intéressant aussi ces woks en plein air qui fonctionne avec l’activité volcanique si j’ai bien compris. Ça me rappelle un peu ce qui se fait du côté de Beppu et leur cuisine à la vapeur toujours grâce au volcan.
Il y a aussi des bains de sable à Beppu mais je n’ai encore jamais essayé.
Oui il y a le même genre de « woks » à Beppu également mais je n’avais vraiment pas aimé : http://www.benefukuoka.com/2016/07/jigoku-mushi-la-cuisine-des-enfers.html
Quel grand article et super détaillé! Tu me donnes encore plus envie de retourner vers le sud de Kyushu! J’ai beaucoup beaucoup aimé Kagoshima et le volcan Kaimondake a l’air superbe! C’est épatant ces couleurs de sables noirs… vraiment envoutant je trouve ^^ Merci pour le partage!
PS : je suis comme toi, je coupe tout des réseaux sociaux quand je suis en déplacement. Et même de plus en plus le soir à la maison. C’est trop chronophage et je trouve que je ne profite pas assez du « moment présent », le nez sur l’écran ou à vouloir prendre la « photo parfaite ».
Kagoshima est une super région ! Je rêve d’aller à Kirishima mais c’est tellement loin.
C’est Twitter qui me gène en fait. Je ne supporte plus ce réseau social, ça devient un repère de vipères, la course aux retweets, le brossage dans le sens du poil etc. Plus ça va et plus je me dit que je vais bientôt me désinscrire.
Dans le sanctuaire pourquoi des couvercles ?
Comme indiqué dans l’article c’est le nom de ce sanctuaire 🙂
Oui ça j’ai compris, mais pourquoi ?
Merci pour tes belles photos et pour le partage de toutes ces informations… J’ai hâte d’être à fin novembre pour voir tout ça en vrai…
Bon voyage !
Ton article me rappelle plein de souvenirs. J’avais beaucoup apprécié les bains de sable d’Ibusuki, et la surprise miteuse du lac Ikeda m’avait beaucoup amusée aussi ! Je ne m’attendais tellement pas (après un certain temps de bus) à arriver dans un endroit aussi désolé (et admettons le, pourri), que j’ai passé un très bon moment ! Les boutiques complètement croulantes de trucs qu’on imagine pas vendre ou acheter, les bacs tout nazes contenant les anguilles et les vieux bateaux à moteur accostés… Ca avait pas mal de charme !
Et comme je devais attendre longtemps le bus de retour, j’ai eu le temps de méditer tranquillement face au lac sur un muret au soleil, et j’en garde un super souvenir !
J’avais aussi particulièrement aimé le sanctuaire Ryûgu, avec les prières sur les coquillages.
Les parents de mon compagnon nous avaient prévenus et j’avais déjà repéré les lieux mais je ne pensais pas trouver…ça. On s’est pas attardés, on est repartis au bout de 10 minutes chrono.
Au fait, j’ai pas pu aller jusqu’à Makurazaki cette fois 🙁
Je me suis demandée justement si Makurazaki avait été programmé pour ce week-end là. Si j’ai l’occasion d’y aller le mois prochain je te partagerai mon ressenti.
Bonjour Bene, Je vous lis avec intérêt depuis quelques temps. Est-ce que vous pensez qu’une excursion en train d’une journée à Ibusuki (pas de voiture…) n’est pas trop juste? Votre article m’a donné envie… Merci beaucoup pour votre conseil.
Bonjour,
oui une excursion d’une journée à Ibusuki est faisable et une bonne idée. Vous aurez le temps de faire les bains de sable, un onsen, d’aller voir le volcan Kaimon dake et le cap Nagasakibana. Avec un peu de marche il est même possible d’aller à Kamafuta, à voir avec les horaires de trains. Il y a plusieurs lignes de bus mais pas très fréquentes.