À la découverte de la danse yosakoi

Le yosakoi, une danse japonaise colorée

La danse yosakoi et moi c’est une belle histoire qui dure déjà depuis 6 mois.
En juin dernier j’ai intégré Nagare, l’une des troupes de Fukuoka et depuis ma passion pour cette danse ne fait que grandir. J’irais même jusqu’à dire que le yosakoi est sûrement l’une des meilleures choses qui me soit arrivées depuis que j’habite au Japon ! J’ai juste un regret : ne pas avoir commencé plus tôt.
 
Mais alors, qu’est-ce que le yosakoi ? Comment ça se danse ? Qu’est-ce qu’on porte ? Peut-on pratiquer cette danse en France ?
Je réponds à toutes ces questions et vous dis tout, absolument tout, sur ma nouvelle passion… depuis le temps que j’en parle sur les réseaux sociaux !

 
 

Histoire et origines du yosakoi

Team de yosakoi "Nagare", Fukuoka
Le yosakoi est une danse japonaise très vive et rythmée pratiquée en groupe. La musique et la chorégraphie mélangent des éléments traditionnels japonais à des choses plus modernes, le tout associé à des cris de guerre et des drapeaux qui s’agitent dans tous les sens.
 
Voir un exemple ici :

 
Le yosakoi a été créé dans les années 1950 par la Chambre de Commerce de la préfecture de Kôchi (Shikoku) afin de redynamiser le moral des habitants et de stimuler l’économie en cette période difficile d’après-guerre.
Début 1953, la Chambre de Commerce prend la décision de créer un festival de danse pour concurrencer le très populaire Awa odori de la région voisine de Tokushima.
Il fut décidé de reprendre les mouvements des danses traditionnelles japonaises et de les adapter sur une musique moderne. Un compositeur et parolier de Kôchi, Takeshi Mushushi, fut choisi pour composer la toute première musique de yosakoi « Yosakoi Naruko Odori ». Il proposa ensuite que les danseurs utilisent le naruko, un clapet servant à effrayer les oiseaux, toujours dans le but de concurrencer l’Awa odori qui se danse à mains nues : le concept était né.
 
Le premier festival de yosakoi eu lieu en août 1954 et il fut décidé qu’il aurait lieu tous les ans à partir du 10 ou du 11 août car la moyenne des précipitations serait la plus basse durant ces jours-là.
 
À partir des années 70, les organisateurs du festival de Kôchi remarquèrent que de plus en plus de teams avaient tendance à s’éloigner de Yosakoi Naruko Odori pour proposer des danses sur des sons à la mode à l’époque comme le rock ou la samba. Il fut donc décrété l’obligation d’intégrer une partie de Naruko Odori dans toutes les compositions de yosakoi, le reste restant libre. Cela a permis de moderniser l’image du yosakoi et de la faire connaître dans le reste du Japon mais le véritable boom s’est produit au début des années 2000. Les festivals à travers le pays se sont multipliés, surtout grâce au succès du festival de Sapporo, aujourd’hui le plus grand du Japon.
 
Petite anecdote intéressante, jusque dans les années 80 les troupes de yosakoi étaient accompagnées de véritables musiciens ! Cela a petit à petit été abandonné, à cause de la technologie bien sûr, mais surtout à cause des gens vivant à proximité des festivals et qui trouvaient la musique trop forte.
Toujours à partir des années 80, on constate un retour aux sources avec de plus en plus de mouvements et sons traditionnels japonais alors qu’avant on était plutôt vers de la modernisation !
 

Pour finir, un petit mot sur l’origine du mot « yosakoi ».
Elle n’est pas clairement établie mais l’explication la plus populaire est que ce mot viendrait du dialect de Kôchi pour dire « yoru sa koi » ou « Vient, la nuit ! ». En effet, les festivals durent souvent jusqu’après la tombée du jour.
 
Voici des images d’archives du tout premier festival de yosakoi ! Avouez que c’était bien différent à l’époque.

 
 

Chorégraphies et musiques du yosakoi

Team de yosakoi "Nagare", Fukuoka
Si au tout début il n’y avait qu’une composition musicale (Yosakoi Naruko Odori), de nos jours les choses ont bien évolué. La musique de yosakoi est composée en assemblant différents sons : des chansons locales, de la musique traditionnelle japonaise, de la musique moderne (pop, rock, r&b,latino) et même de la musique de jeux vidéos ou d’animes ! On y ajoute aussi des bruitages, des cris ou des chants. La plupart des compositions de yosakoi suivent le même schéma : un début lent puis une partie énergique avant un pont musical tout en douceur et enfin une montée en puissance avant le final.
Il n’y a presque pas de limites lors de la composition. Il faut juste que les musiques ne soient pas trop longues (moins de 5 minutes) et lors du festival de Köchi, elle doit absolument intégrer un bout de la Yosakoi Naruko Odori. Les teams sont libres de composer elles-mêmes leur musique mais il existe quelques entreprises, souvent des individuels, qui sont spécialisés dans la composition de yosakoi.
 
▶︎ Yosakoi Naruko Odori à écouter par ici (tout en lisant le reste de l’article 🙂 ) .

 
En ce qui concerne la danse, beaucoup de teams privilégient des mouvements coordonnés pour plus de facilité lors des parades. D’autres troupes organisent de véritables chorégraphies avec des mouvements différents suivant les danseurs et en y incluant des portés et des acrobaties. Il n’y a pas de mouvements imposés mais on retrouve beaucoup de pas communs dans les teams comme le « naiki ».
 


 
 

Composition d’une troupe de yosakoi

Team de yosakoi "Nagare", Fukuoka
Le yosakoi est pratiqué aussi bien par les hommes que par les femmes, dans des teams plus ou moins nombreuses et on trouve des danseurs de tous les âges. Les troupes issues des universités sont les plus larges, regroupant parfois plus d’une centaine de danseurs, offrant ainsi un spectacle éblouissant aux spectateurs venus les encourager.
 
Un groupe de yosakoi est principalement composé de danseurs mais il existe plein de rôles différents, tout aussi importants.
 
・ Les danseurs sont appelés odoriko ce qui signifie littéralement « enfants qui dansent ». Ils représentent 90% des effectifs d’une troupe.
 
・ Les aori sont une sorte de MC : ils présentent le groupe au début de la représentation, rythment les performances de cris, chants ou rap et lancent les remerciements de fin.
 
・ Les portes-drapeau (hata-shi) sont souvent des hommes vu la dureté de la tâche : un drapeau est très lourd et la barre pour le manier est très longue (5m chez Nagare) ce qui en fait un exercice particulièrement physique.
 
. Le staff scénique quant à lui est responsable des accessoires que les danseurs ne portent pas sur eux: escabeaux, ombrelles, drapeaux etc. Ils les installent en début de performance, les distribuent et les rangent au fur et à mesure des besoins et les remportent à la fin. Ils sont d’une aide précieuse et une présence indispensable à certains groupes.

 
 

Les festivals de yosakoi

Team de yosakoi "Nagare", Fukuoka
Il existe des milliers de festivals de yosakoi qui ont lieu à travers le pays. La saison « officielle » du yosakoi va de mars à novembre car, météo oblige, il est plus difficile de danser en plein air pendant l’hiver. Les plus petits festivals rassemblent moins d’une dizaine de teams et se terminent en quelques heures tandis que les plus gros se déroulent sur plusieurs jours et vont attirer plus de 30 000 danseurs !

Les trois plus gros festivals de yosakoi sont :
・ YOSAKOI Soran Festival à Sapporo (300 teams, 30 000 danseurs et 5 jours de compétition);
・ Nippon Domannaka Festival à Nagoya (plus de 220 teams, 25 000 danseurs et 3 jours de compétition);
・ Yosakoi Festival à Kôchi (190 teams, 19 000 danseurs et 4 jours de compétition).

A Kyûshû le plus grand festival est celui de Sasebo (YOSAKOI Sasebo Festival), suivi par celui de Fukuoka (Fukukoi Asia Festival).
 

Team de yosakoi "Nagare", Fukuoka
Parade de yosakoi – festival Ukiha Yosakoi Matsuri 2017

 

Le déroulement d’un festival de yosakoi

Tout commence plusieurs mois à l’avance lors des inscriptions qui sont payantes (entre 1000 et 3000 yens par personne). Une fois le nombre de teams défini, le comité d’organisation les répartissent en poules (uniquement pour les plus gros festivals) puis l’ordre de passage et le programme sont créés.
Le programme est réglé comme du papier à musique, à la minute près, ce qui donne des heures de passage très précises comme 11h04 ou 15h28. Il est envoyé aux teams environ 15 jours avant le début du festival.
 
Le matin du jour-J on arrive sur place tôt. Tout le monde est déjà en costume, maquillé et coiffé car il n’y a pas souvent des endroits où se changer sur place. Ensuite, chaque team procède à une réunion, s’étire et/ou fait les derniers ajustements en attendant son heure de passage.
 
Il y a plusieurs scènes (souvent 3 ou 4) et les teams tournent sur chacune d’elles. Avant de rentrer en scène la troupe se rassemble en cercle pour pousser un cri de guerre. Une fois tout le monde en place on salue les spectateurs, et on fait pareil à la fin de la représentation. En sortant de scène des gobelets d’eau ou de boisson de sport sont distribués ainsi que parfois une petite collation sucrée.
 
Les juges sont présents sur une scène pour les petits festivals et sur plusieurs scène pour les plus gros. Ils notent la prestation dans son ensemble, la synchronisation, l’énergie, les costumes, les expressions faciales, etc.
A la fin d’une des représentations jugées, des prix individuels sont remis à un panel de 1 à 3 danseurs. Ce prix peut être une médaille ou une plaquette en bois gravée à attacher en collier.
 
Entre les représentations chacun vaque à ses occupations. Certains vont manger aux stands ou font des réunions quand d’autres vont regarder les autres groupes ou alors aller parler avec des amis d’autres teams. Le monde du yosakoi est comme une grande famille ! Une des bonnes manières à respecter est de saluer d’un « otsukare-sama desu » à chaque fois qu’on croise quelqu’un d’une autre team que la sienne. Il faut aussi veiller à marcher en rang ou en file indienne pour ne pas gêner les gens.
 
Une fois que tous les groupes ont terminé leurs danses il est l’heure des résultats. Il est coutume d’annoncer le(s) vainqueur(s) en diffusant les premières secondes de leur musique. Il y a souvent toutes sortes de prix (grand prix, meilleurs costumes, meilleure musique, etc) ce qui fait que plusieurs teams sont récompensées.
La remise des trophées a lieu puis tous les groupes se retrouvent sur scène pour des danses collectives appelées sô odori (総踊り). Il s’agit de danses typiques de chaque région et en général on en danse deux ou trois. Les sô-odori de Fukuoka city sont Nippon Zenkoku Fuku no Kami et Kuroda Bushi.
 


 
 

Tenues et accessoires

Team de yosakoi "Nagare", Fukuoka
Pas de règle pour les costumes, on peut vraiment porter ce qu’on veut mais les vêtements amples et d’inspiration traditionnelle sont de rigueur dans la plupart des troupes. En haut on voit beaucoup de vestes plus ou moins longues aux manches amples ou de kimono appelées « happi », portés par dessus des « hauts de kimono », débardeurs ou t-shirts. En bas, les pantalons ou « pantacourts » amples et/ou bouffants, ou des jupes longues sont ce qu’il y a de plus commun. La tenue est fermée à la taille (pour les femmes) ou sur les hanches (pour les hommes) par une ceinture large de style obi.

Aux pieds on porte des tabi, des chaussures spéciales avec le pouce séparé des autres orteils. Il en existe de plusieurs longueurs, avec fermeture à scratch ou à crochets, avec bulle sous le talon ou non et de différentes couleurs : blanc, noir, kaki, marron, bleu marine etc. Les prix varient de 1500 à 6000 yens, on peut en trouver en ligne sur Amazon ou Rakuten.
 

Ébauche et patron de costume de yosakoi (team Nagare)
Patron du costume de la team Nagare (version 2016) | Crédit : Nagare et www.mashur.com

 
Pour la coiffure pas vraiment de règles non plus, elle diffère concrètement d’une équipe à l’autre qui décide d’une coiffure commune au moment du choix du costume. Néanmoins les personnes aux cheveux longs ont tendance à les attacher (queue de cheval ou chignon) et il est également bien vu de se découvrir le front en relevant sa frange. On voit pas mal de teams porter des bandeaux ou des cordelettes entrelacées sur le front.

Concernant le maquillage, les hommes et femmes se maquillent sans distinction et cela doit se voir ! Le maquillage de yosakoi est tout sauf discret : couleurs vives, paillettes, tatouages éphémères sur les joues, contours du nez et lignes du front repeint, dessins sur les joues et le nez, etc. Petite anecdote amusante, on voit beaucoup de gens se maquiller… au posca !

 
Enfin dans les accessoires, le naruko (鳴子) est la base. C’est une sorte de petit clapet en bois et chaque danseur en possède deux. Le naruko est tellement indissociable du yosakoi que son utilisation est obligatoire dans certains festivals. Pour cette raison la quasi-totalité des teams l’utilisent… sauf quelques irréductibles comme Nagare ! Comme nous sommes une team spécialisée dans le folklore de Fukuoka, nous utilisons à la place des shamoji, des spatules en bois qui sont un élément indispensable d’un des trois plus grands festivals de la ville : le Dontaku.

Pour les autres accessoires, les éventails et les ombrelles sont ce qu’il y a de plus fréquent. Autrement on voit des pompons, des petits tambours, des rubans, des morceaux de tissu, des bâtons, etc.

 
Voici une vidéo de Mashur, une entreprise de Kôchi spécialisée dans les costumes de yosakoi. Vous pouvez trouver toute une galerie de costumes de yosakoi en suivant ce lien.

 

 
 

Nagare, ma team de yosakoi à Fukuoka

Team de yosakoi "Nagare", Fukuoka
Nagare (流) a été fondée en 2005. Comptant seulement 5 membres à sa création, la troupe s’est aggrandie au fur et à mesure des années : en 2017 nous sommes une centaine de membres.
Le groupe est bien sûr basé à Fukuoka mais nous avons une antenne à Tôkyô avec une demi-douzaine de danseurs.
 
Nagare a pour concept de promouvoir Fukuoka à travers le yosakoi. Nous utilisons des éléments de culture locale comme le dialect Hakata-ben, ou le masque Niwaka. Nos danses sont nommées comme les chars du festival Yamakasa et surtout on a l’autorisation d’utiliser un des logos de la ville de Fukuoka : nous l’avons au dos de nos costumes et sur des drapeaux. En fait on est un peu la team représentative de la ville mais sans être officielle.
 
Nous ne nous produisons que dans les festivals de Kyûshû et pour des raisons techniques le nombre de ces festivals est limité, moins de 10 par an. Le groupe de Tôkyô quant à lui se produit dans les festivals de la capitale. Une fois par an ils viennent à Fukuoka pour le festival Fukukoi.
 
Ce qui m’a séduit en premier chez Nagare par rapport aux autres teams de Fukuoka c’est bien sûr le fait qu’ils promeuvent la ville. Mais en y allant j’ai découvert une team remplie de membres plus chaleureux les uns que les autres. On a tous des parcours, des métiers et des âges différents (entre 14 et 42 ans !) mais tout le monde se regroupe autour d’une même passion et donne son maximum pour la troupe.
Quand j’ai assisté à un cours d’essai, on m’a présenté Nagare comme une grande famille où tout le monde s’entend super bien et qui accueuille les nouveaux à bras ouverts. Je dois avouer que j’étais un peu sceptique, comme un vendeur qui en ferait trop mais au fil et à mesure des jours je me suis aperçue que tout ce qui m’avait été dit était juste la vérité. Les gens de Nagare sont formidables, je me suis fait de vrais bons amis en même pas un mois ! Franchement je ne trouve rien à redire sur la team et pour rien au monde je n’en changerais.
Si jamais je devais arrêter de danser un jour, je rejoindrais probablement notre staff scénique ou je serais photographe du groupe.
 


 
 

Pratiquer le yosakoi

Team de yosakoi "Nagare", Fukuoka
Un entraînement de yosakoi (team « Nagare »)
Au Japon

Il existe des milliers de troupes à travers tout le Japon. Pour les trouver renseignez-vous sur internet, dans votre université ou dans votre quartier ou alors récoltez les noms des teams qui vous intéressent lors des festivals.
 

En France

Oui il est possible de pratiquer le yosakoi en France ! Il existe 4 teams : Yosakoi Paris Hinodemai à Paris, Koidoukai à Bordeaux, Odoritsuru à Nantes et Komainu Yosakoi à Lyon qui sont regroupées en une fédération.
 
 
Que ce soit au Japon ou en France, avant de rejoindre une team je vous conseille d’aller voir un entraînement. C’est la seule façon de se rendre compte si l’ambiance et leur mode de fonctionnement vous convient. Lorsque vous y allez, n’oubliez pas votre tenue et chaussures de sport car on vous fera sans doute participer. Dans les teams les plus prisées et les plus professionnelles des sessions de recrutement ont lieu une ou plusieurs fois par an avec même des fois un test d’entrée.
Le yosakoi est passionnant avec une ambiance très sympa mais c’est une activité très prenante. A vous de trouver votre équilibre.
 
D’ailleurs, si il y a parmi vous des danseurs de yosakoi de passage à Fukuoka, je serais ravie de vous accueillir lors d’un entraînement de Nagare.

 
 

Un peu de vocabulaire

Odoriko (踊り子) : danseurs
Aori (煽り) : MC
Hata (旗) : drapeau
Hata-shi (旗士) : porte-drapeau
Kodôgu (小道具) : accessoires
Enbu (演舞) : performance
Butai (舞台) : scène
Taiki (待機) : attente
Ishô (衣装) : costume
Sô odori (総踊り) : danse collective
Kojin shô (個人賞) : prix individuel

 
 
Alors, prêts à commencer le yosakoi ?
Pour finir voici une sélection de mes teams préférées.

Nagare

C’est évident que ma team préférée est celle dont je fais partie ! Voici ma danse préférée « Roku-ban Yama », celle qui a précédé ce que nous dansons actuellement.

 

JR Kyûshû Ôentai

Probablement la troupe que je préfère après Nagare ! J’adore leurs mouvements inspirés des trains et le fait qu’ils chantent en dansant. Et puis ils sont hyper sympa !

 

Shin

Cette team de Tôkyô offre une performance renversantes mêlant costumes vietnamiens et musique de yosakoi.

 

Nagasaki University « Toppû »

Ca serait mentir de dire que Toppû fait partie de mes préférées mais c’est THE team : celle qui rafle beaucoup de premiers prix à Kyûshû, à tel point que les autres croisent les doigts pour ne pas tomber dans la même poule. Ils sont super nombreux et leur performance en jette.

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31 Comments

  1. Article super intéressant ! Je suis l’instagram du blog et en voyant toutes les supers jolies photos postées sur le yosakoi j’étais hyper curieuse d’en savoir un peu plus sur cette activité. Les costumes sont juste tellement beaux <3 Ça a l'air super chouette et j'aurais presque envie d'en faire en te lisant. On voit que cette activité te rend heureuse ^.^

    • Oui ils sont vraiment beaux mais il s’abîment vite (je te dit pas les fils qui dépassent de mes manches). J’ai hâte de voir notre prochain costume pour la saison 2018/2020.
      Si tu peux aller voir du yosakoi un jour, fonce !

  2. C’est fou comme ça donne envie d’enfiler un costume et de se mettre à bouger dans tous les sens ! Mais je suppose qu’il ne faut pas se fier aux apparences, les entrainements doivent être bien épuisants aussi haha.

    • Pour nous c’est 4h d’entraînement par semaine avec au programme avec de la musculation ! Au début je ne pouvais plus bouger le lendemain xD

  3. Merci pour ce super article !
    Je dois avouer que je ne connaissais pas vraiment et grâce à toi j’en sais plus et ca me donne encore plus envie de voir ça !
    J’espère avoir un jour la possibilité de voir votre spectacle en vrai !

    • Ca ne m’étonnerais pas qu’il y ai des teams chinoises (il y en a au moins une au Vietnam par exemple) mais si tu passes au Japon tu devrais pouvoir en voir, il y a des festivals vraiment tout le temps.

  4. Tu sais qu’à cause de toi j’avais commencé à me renseigner sur les teams de yosakoi à Paris. Mais finalement je n’ai pas concrétisé, je me suis dit que je n’aurai jamais assez de temps à y consacrer. En tout cas super dossier ! Le yosakoi mérite d’être connu !

    • C’est vrai que c’est plutôt prenant. Je ne sais pas si la team de Paris est très active mais dans ma team c’est entraînement tous les samedis, le dimanche avant les gros festivals et puis les coulisses (blog, SNS, site web) à mettre à jour. mais même si tu rejoins une troupe tu n’est pas obligée de participer à tout.

    • Super Article Béné,

      La team de Paris (Yosakoi Paris Hinodemai) est plutôt active 😉
      Nous préparons la Japan Expo Marseille (10-11 mars) , au niveau des entrainements c’est 2 fois par semaine vendredi (2h) et samedi (1h30), comme toutes les équipes pour la préparation de festivals nous faisons 1-2 entrainements supplémentaires par semaine.

  5. Superbe article très bien écrit avec beaucoup passion dedans. Étant l’un des fondateurs de la troupe Nantaise je tiens à t’exprimer notre remerciement pour la citation de notre groupe en autre dans ton article et j’espère qu’a l’occasion de mon voyage en 2019 à Fukuoka j’aurais l’occasion de vous voir danser.

    • Merci pour le commentaire.
      Il est normal que j’en parle, si ça peut inciter du monde à venir voir et/ou s’inscrire je serais très heureuse.
      Aucun problème pour 2019, reparlons-en dans quelques mois.

  6. Nous avions eu l’immense chance de tomber par hasard sur un festival de Yosakoi à Kyôto devant le Heian Jingû en 2012 et c’était vraiment magique !! Nous y avons passé 2h sans voir le temps passer et j’avais plus de 500 vidéos et photos !! (et panne de batterie au milieu ahah) ! J’espère vraiment pouvoir montrer ça à mes enfants lors d’un de nos prochains voyages ! Tu parles d’ailleurs des trois plus gros festivals, aurais-tu les dates ? Ou du moins une fourchette si c’est toujours à la même période de l’année ? Et pour voir la troupe Nagare ? Nous visiterons Kyushu en 2019 j’hésite encore entre le printemps et l’automne ! S’il y a une représentation ça me fera me décider ^^ (mais je suppose qu’il est trop tôt pour parler de 2019 🙁 )
    Merci pour cet article très intéressant !

  7. Merci pour cet article qui éclaire d’un jour nouveau la représentation à laquelle j’ai assisté, par hasard, en novembre dernier sur une des place de Kyoto.
    Il s’agissait probablement d’une compétition entre différentes écoles. Et grâce à vous, je vais pouvoir documenter mes photos en faisant référence à cette danse « yosakoi ».

  8. Ton article est super, aussi énergique que le Yosakoi 😉
    Merci pour ton partage qui est toujours original c’est très plaisant à lire.
    Tu m’as fait vivre encore une belle année à Fukuoka ! MERCI

  9. Hey!
    J’ai découvert le yosakoi pendant mon pvt à Tokyo en 2016, (la première semaine de septembre il y avait pas mal de représentation). Cette année à la japan expo j’ai découvert qu’il y avait des clubs en France ! et j’espère bien pouvoir y rejoindre une troupe! Merci pour ce partage Bene!!

    • Justement on a dansé à Tôkyô le 3 septembre. Je raconterai ça en fin de mois.
      Je pense qu’il n’y a pas de soucis à rejoindre une troupe je suis sûre qu’ils cherchent des danseurs toute l’année.

  10. EDIT : Merci de ne pas faire de pub directement dans les commentaires mais me contacter pour que je rajoute le lien dans l’article. Ca sera plus visible que d’être tout en bas d’une page ou peu de personne vont aller.

  11. Coucou ! Petite question : les troupes recrutent elles toute l’année? Quelle est la durée minimale pour intégrer une troupe ? (en effet je ne suis au Japon que pour un an du coup est ce trop juste ? )

    Merci !

    • Hello !
      Comme indiqué dans l’article cela dépend des teams il faut voir au cas par cas.
      Un an c’est suffisant mais là aussi il faut voir avec la team pour voir quand sera ta première représentation (si c’est au bout de 6 mois ça ne vaut peut-être pas le coup d’acheter le costume).

  12. Coucou,
    j’habite à Tokyo et je cherche une équipe mais j’en trouve peu qui me plaisent (danses trop lentes, musiques un peu monotones, toujours la meme formation en ligne avec des places qui ne bougent pas …) j’aime beaucoup ce que vous faites à nagare du coup toi qui a du voir bcp d’équipes dans les festivals, aurais tu des conseils d’équipe que tu aimes bien à Tokyo?

    merci !!!

    • Je ne connais pas d’équipe à Tôkyô en dehors de Nagare (car on a une branche là-bas; Ils ne sont que 3 mais si ça t’intéresse je peux te donner leur adresse mail).

  13. Merci pour cet article complet et avec différents groupes donc découverte de ce qui se fait etc.
    Une seule vidéo n’est pas assez pour avoir un avis complet néanmoins, sur les 3 , le dernier c’est certes impressionnant par le nombre mais c’est pas mon préféré.
    Bref bon courage pour la suite des entrainements et les costumes de Nagare sont magnifiques sur la vidéo