Après-midi au Sakurajima

Bonjour, aujourd’hui c’était mon dernier jour à Kagoshima et sur l’île de Kyûshû.
Hélas il a plu des cordes mais j’ai réussi à faire une petite sortie sur le volcan Sakurajima.

Ce matin-là, j’avais rendez-vous avec l’école où je voudrais étudier l’an prochain pour une excursion mais ayant ma valise à faire j’ai préféré annuler. Vers 11 heures, je suis allée au le combini le plus proche pour faire envoyer ma valise sur Tôkyô afin qu’elle arrive le lendemain. Hélas ça ne sera pas possible : apparemment il n’y a pas de ramassage le samedi donc ma valise ne pouvait arriver que dimanche soit le jour où de mon retour en France. C’est donc impossible ! Zut, moi qui pensait que 24 heures étaient suffisantes, j’ai du me tromper. Ou alors c’est parce que Kagoshima est loin de Tôkyô ? Bref la prochaine fois je m’y prendrais plus tôt.
Du coup je suis retournée à la guesthouse pour ranger encore une fois ma valise en y mettant les affaires que j’avais prévu d’emporter dans un bagage à main. Une fois tout cela terminée je suis partie pour l’embarcadère du ferry pour le Sakurajima car je voulais encore faire deux petites choses. Ca tombe bien, la pluie s’est arrêtée.

J’arrive pile à temps, le ferry part 2 minutes plus tard. Pas besoin de ticket, on paye à l’arrivée donc je grimpe directement dans le bateau. Durant le trajet je suis restée assise à l’intérieur en regardant la télé comme 99% des gens sur le bateau. Dix minutes plus tard nous sommes arrivés sur le Sakurajima et je paye mon trajet : 150 yens, c’est donné. Combien de ferry en France coûtent moins de 2€ ? En plus il y a des bateaux 24h/24h. Je remarque que beaucoup de gens utilisent la même carte que dans le tram. C’est pratique, il faudra que je me renseigne histoire de l’acheter l’année prochaine.

A la sortie du bateau je me suis dirigée directement vers le Sakurajima Visitor Center (桜島ビジターセンター) qui est une sorte de mini musée du volcan. En chemin mon regard est attiré par une pancarte : un onsen pour les jambes, ashiyu (足湯), se trouverait juste à côté. Comme j’ai beaucoup aimé l’expérience à Beppu, c’est avec enthousiasme que j’y suis allée.
L’ashiyu est immense, il parait que c’est l’un des plus longs du Japon. Je me suis assise sur un des rares bancs non trempé qui se trouvent en dessous d’un petit auvent. J’ai du patauger 10 bonnes minutes avant d’avoir trop chaud et d’enfin aller visiter le musée.
Entièrement gratuit, il est très intéressant avec beaucoup de données sur le Sakurajima, des maquettes, photos, films etc… Le musée retrace aussi toute l’histoire du volcan, c’est très complet.
J’ai beaucoup aimé le panneau indiquant le nombre d’éruptions. Cette année il y en a eu 676 donc deux aujourd’hui et deux hier. Le record de l’année précédente va t-il être battu ?

En sortant du musée après la de projection du film, j’qi constaté avec effroit qu’il pleuvait des cordes !!!
Oh non ! Je n’ai même pas de parapluie ! J’essaie de passer le temps en tamponnant mon carnet.
Au Japon, il y a des tampons dans tous les lieux touristiques et les gares et il y a souvent des concours avec cadeaux pour les gens ayant collecté tous les tampons d’une région. Par exemple en ce moment à Tôkyô il y a un stamp rally pokémon dans les lignes JR. Bien sûr les tampons se trouvent dans la gare donc on doit payer un billet à chaque fois. Les parents et enfants y passent des week-end entiers et doivent dépenser beaucoup d’argent ! Il n’est pas rare de croiser des familles dont les parents tiennent le plan et les enfants le carnet et ont un petit bonnet Pikachu sur la tête. Certains trains sont aussi décorés Pokémon pour l’occasion.

Maquette du volcan

Nombre d’éruptions cette année

Bref, revenons au Sakurajima. Après un (très long) quart d’heure la pluie s’est enfin arrêtée et je suis sortie en direction du jardin ou l’ashiyu s’est vidé. Je suis retournée sur mon banc au sec et ai pataugé dans le calme… Calme qui viendra être troublé par un car de chinois très très bruyants et envahissants. Ils s’assoient sur les bancs à côté de moi comme si l’ashiyu n’était pas assez long pour s’espacer.
Heureusement, visite guidée oblige, ils ne sont restés que 5 minutes mais comme j’ai trop chaud je suis sortie aussi pour me balader le long de la mer. La balade sera de courte durée là aussi car entourée de libellules j’ai rebroussé chemin. Il faut savoir que je déteste les insectes… Froussarde que je suis !

Par terre il y avait une sacré couche de cendres, environ 5cm. J’ai aussi croisé de jolis lampadaires daikon (radis blanc). Ca fera plaisir à maman m’a fait remarqué que j’ai pris beaucoup de paysages mais pas de « petites choses amusantes de la ville comme des plaques d’égout ou des panneaux ».
J’avoue n’en avoir pas vu qui m’ont accroché l’œil u alors je ne les vois plus avec le temps ? On s’habitue à tout après tout.

Lampe daikon

Cendres du Sakurajima

Pendant que je retourne vers Kagoshima, le volcan en a profité pour cracher de la cendre !! Heureusement que j’ai vite dégainé mon appareil photo et que la vue depuis le bateau était superbe. J’ai pu immortaliser sans doute la dernière éruption de ce voyage.
 
Je suis arrivée vers 17h45 au Dolphin Port et suis directement au restaurant kaiten sushi (回転寿司 : sushis sur tapis-roulant. Il est encore tôt mais je n’avais pas déjeuné exprès pour en profiter.
J’ai mangé 7 assiettes de sushis vraiment pas terribles. Déception donc, surtout que je m’étais fait une joie de manger des sushis mais le prix n’était pas cher du tout : 7 assiettes pour 1125yens.
 

 
De retour à la guesthouse, une fille m’informe qu’un petit feu d’artifice (花火, hanabi) a lieu au Sakurajima en ce moment même donc je me précipite sur le port et voit les 2 derniers tirs.
Les grands feux d’artifice ont eu lieu dans 15 jours plus tard. Vivement l’an prochain que je puisse en profiter.