Récit de mon accouchement au Japon

Récit de mon accouchement au Japon

Bonne année !
Je commence 2021 avec un article grossesse : après avoir narré mes trois trimestres, il est temps de parler du dénouement à savoir l’accouchement.

Après près de trois mois à l’hôpital pour menace d’accouchement prématuré, je suis rentrée à la maison pour y passer mes dernières semaines de grossesse. Au final j’aurais passé 15 jours chez moi avant le jour-j.
Retour au début du mois de septembre…

Mes articles grossesse

Mardi 1er septembre

9h00
Trouver une maternité à Fukuoka
La salle d'attente de ma maternité

Je suis à 38 semaines + 1 jour et c’est le jour de mon rendez-vous hebdomadaire à la maternité ! Je suis heureuse d’y aller comme à chaque fois et j’espère une bonne nouvelle car j’en ai un peu marre de cette fin de grossesse.
Au programme du jour : un monitoring, le premier depuis que je suis retournée dans ma maternité après mon hospitalisation. Si à l’hôpital on me « branchait » et j’attendais que le temps passe en jouant à la Switch, cette fois je devais compter les mouvements de bébé avec une petite télécommande. C’était nouveau et ça a permis de me tenir éveillée (oui parce que soyons honnête, le monitoring c’est mignon au début car on entend les battements du coeur du bébé, mais c’est plutôt soporifique à la longue, surtout quand on en a eu des dizaines).

Je passe ensuite dans la salle du médecin où il commence par me faire, comme à chaque fois, une échographie pour voir où en est le bébé niveau poids. Il a bien grossi et est estimé à 3000g. Le médecin tente de voir le visage mais il est collé au placenta et nous ne voyons rien. Pas grave, je l’ai déjà vu toutes les semaines depuis mai et je peux bien attendre jusqu’à l’accouchement pour voir le résultat « final ». 
S’ensuit un examen gynécologique pour voir où ça en est. L’examen me fait assez mal et sur le chemin du retour, je me demande si je n’ai pas eu un décollement de membranes car je n’avais jamais eu mal jusque-là (finalement ce n’était pas le cas). Dans tous les cas le travail a avancé depuis la semaine précédente puisque je suis dilatée à 2cm. Le médecin me dit que les contractions peuvent commencer n’importe quand ce qui me donne du courage pour la suite de la journée. 

Dans l'après-midi et en soirée

Cette nuit c’est la pleine lune et un typhon se rapproche. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que bébé peut arriver et vu ce que le médecin m’a dit je me concocte un programme d’enfer pour faire avancer le travail. Au Japon on appelle ces méthodes « jinkusu » (陣クス) et il y en a plein comme manger du yakiniku ou boire des boissons énergisantes. Pour ma part je décide de faire tous les jours : 

Je commence le jour même et après être remontée de ma série d’exercices dans les escaliers Kiyo et moi allons nous coucher vers 22h30. Il me vient subitement à l’esprit de placer une serviette de bain sur ma partie du lit, au cas où.
Je ne savais alors pas encore ô combien j’avais raison et ô combien ces « jinkusu » allaient être efficaces…

38 semaines de grossesse
38 semaines de grossesse

Mercredi 2 septembre

1h07

Je me réveille avec une sensation bizarre. J’ai l’impression d’avoir mal au ventre. Je me lève et me dirige vers les toilettes quand je sens quelque chose couler. Sans être comparable à l’explosion d’un ballon comme pour ma précédente grossesse, cette sensation d’écoulement me semble quand même étrangement familière…
Je décide de téléphoner à la maternité pour savoir ce que je dois faire. Alors que je patiente pendant qu’ils sont allés chercher mon dossier, deux autres contractions viennent. Revenue au bout du fil, la sage-femme me dit de prendre mes affaires et de venir. Je lui demande si je peux quand même prendre une douche et à ma grande surprise cela m’est accordé (au Japon cela est interdit lorsqu’on a perdu les eaux ou quand c’est soupçonné). Je lui dis que j’arriverais dans environ 30 minutes.

Le temps de raccrocher j’ai de nouveau mal au ventre et j’ai l’impression que ça s’intensifie. J’expédie ma douche en 30 secondes chrono puis j’appelle le taxi spécial femmes enceintes pour qu’ils m’emmènent à la maternité.

Les taxis pour les femmes enceintes

À Fukuoka certaines compagnies de taxis ont un service spécial pour femmes enceintes / jeunes parents.
Pour le tarif d’une course normale, les véhicules sont équipés d’alèses et de serviettes et les chauffeurs ont suivi une formation avec des sages-femmes. On peut les utiliser le jour de l’accouchement bien sûr mais aussi pour se rendre à ses rendez-vous médicaux pendant la grossesse, chez le pédiatre ou même faire des courses.

Pour utiliser ces taxis il faut s’enregistrer au préalable (formulaire en japonais) en donnant son nom, ses coordonnées, sa date d’accouchement, le nom et les coordonnées de sa maternité et ceux d’un contact d’urgence. Ils vous envoient ensuite un numéro spécial à appeler quand on en a besoin (on ne passe donc pas par le centre d’appels ordinaire ce qui est un gain de temps).
Quand on veut se servir de ses taxis il suffit de leur passer un coup de fil et ils savent directement où vous habitez et où vous conduire si vous allez à la maternité. Pratique et rassurant.

Voici la compagnie que j’ai utilisée : 
Mama Support Taxi de la compagnie Dai-ichi kôtsu
Site Internet : https://www.daiichi-koutsu.co.jp/taxi/mamasapo/

1h37

Le taxi est en bas de notre immeuble plus vite qu’ils ne m’avaient annoncé, heureusement car les contractions semblent se rapprocher. Je commençais à avoir un peu peur d’accoucher à la maison car on m’avait dit que le travail pour les femmes qui ont été en menace d’accouchement prématuré est en général très rapide. Je prends quand même le temps d’avaler deux cookies et une part de gâteau au chocolat car je savais que je n’aurais plus le droit de manger ou de boire une fois la péridurale posée.

Kiyo m’accompagne en bas et donne mes sacs au chauffeur. On se dit au revoir là car à cause du virus les papas ne sont pas admis dans la maternité. Je lui dis qu’il est fort probable pour que je ne rentre pas à la maison cette nuit et qu’il peut retourner se coucher.  Le taxi m’emmène ensuite à la maternité à travers les rues sombres de Fukuoka endormie. Le chauffeur est très sympa et me fait la conversation durant tout le trajet pour ne pas que je pense aux contractions et ça marche super bien !

1h50
Tenue d'accouchement au Japon
Dans ma tenue d'accouchement : une chemise de nuit longue en coton qui s'ouvre sur le devant

Arrivée à la maternité je retrouve l’infirmière de nuit à laquelle j’ai parfois eu à faire pour des urgences. Elle prend mon sac des mains du chauffeur de taxi et m’emmène directement au 2ème étage dans une des salles d’accouchement.

Je troque ma tenue pour le pyjama d’accouchement puis on me pose un monitoring. Ce que je ressentais était bel et bien des contractions. Elles sont de plus en plus douloureuses et la sage-femme qui m’assistera le long de mon accouchement m’aide en me disant comment respirer et en pressant ses poings dans le bas de mon dos ce qui me soulage.
Elle procède à un examen gynécologique et m’apprends que je suis dilatée à 4-5 cm, qu’elle peut toucher les cheveux de bébé et que j’ai bel et bien perdu les eaux. On va donc pouvoir me poser la péridurale, youpi !

Je demande à tout hasard quel est le médecin de garde cette nuit et je suis agréablement surprise d’apprendre que c’est mon gynécologue habituel, celui que j’ai vu hier ! Je la fais rire en exprimant à de nombreuses reprises mon contentement car c’était mon « rêve » que ce médecin m’accouche. Il me suit depuis le début de ma première grossesse et a vécu l’IMG avec moi donc c’est une jolie façon de « boucler la boucle ».

2h30

Le médecin étant « libre », je passe directement au bloc opératoire pour la péridurale. La sage-femme me montre comment me positionner en dos rond (on est allongée au Japon) puis le médecin est appelé. Je suis déjà en position lorsqu’il arrive. Il ne voit donc pas mon visage et lorsqu’il apprend que c’est moi il lance un « ooooh » à la fois content et surpris auquel tout le monde rigole.

La péridurale posée, on commence à m’administrer un antidouleur pour voir si tout marche bien. Une fois celui-ci estompé et les douleurs revenues on pourra commencer par m’injecter le médicament de la péridurale. Heureusement tout fonctionne et je retourne dans « ma » salle d’accouchement.

3h10

Vers 3h je signale que les douleurs commencent à revenir petit à petit alors la sage-femme commence à m’administrer la péridurale.  Dix minutes après je n’ai plus mal du tout, à vrai dire je ne sens même pas que mon ventre se contracte. Elle vérifie en posant un pack de glace sur différents endroits de mon ventre, il ne faut pas que ça fasse trop effet et que je ne puisse plus pousser le moment venu (spoiler : ça sera le cas. Sans les directives du personnel je n’aurais jamais su quand pousser).
La douleur partie je préviens Kiyo par message qu’il peut se rendormir, que je le préviendrais quand ça avancera. Puis je passe le temps en papotant avec la sage-femme.

4h10

Je suis dilatée à 7cm et la sage-femme me dit qu’il y a de fortes chances pour que bébé sorte avant 7h, l’heure à laquelle Kiyo part au travail ce matin-là. Il pourra donc y assister en vidéo ! Lorsque je lui apprends : pas de réponse. Monsieur s’était endormi et me répondra 2 heures plus tard.

Dans la salle d'accouchement, maternité à Fukuoka, Japon
Dans la salle d'accouchement
5h10

Je suis à dilatation complète et les infirmières commencent à préparer le coin pour accueillir le bébé mais il est encore haut dans mon ventre. Sous les directives de la sage-femme je commence à m’entraîner à pousser : il faut mettre de la force dans le fessier mais relâcher la pression dans les jambes, tenir les leviers en levant les coudes tout en gardant son dos collé au lit. C’est beaucoup de choses à retenir et les premières fois sont laborieuses.
Elle essaye de me faire mettre sur le côté mais je n’aime pas du tout, je trouve ça plus difficile alors je reviens sur le dos. À force de pousser il semble que je m’améliore mais cela n’a pas trop d’effet. Mon col est encore trop rigide pour laisser descendre le bébé. Le médecin revient régulièrement dans la pièce pour le masser afin de le détendre. La péridurale aidant je ne sens rien du tout et au bout d’un moment, il me dit qu’il va arrêter les massages car cela me fait perdre du sang. Il va plutôt laisser voir comment les choses évoluent d’elles-mêmes.

6h30
Ecran de contrôle des battements du coeur du bébé et des contractions lors d'un accouchement au Japon
Ecran de contrôle des battements du coeur du bébé et des contractions

Le travail avance très doucement. Je continue à pousser de temps en temps selon les directives de la sage-femme mais mes contractions faiblissent à cause de la péridurale. Le médecin revient une nouvelle fois dans la pièce et décide de m’administrer des médicaments pour les relancer. Je sais que beaucoup de femmes sont contre mais pour ma part tant j’ai une totale confiance en mon médecin qui connaît parfaitement son métier. Tant que je n’ai pas mal il peut faire tout ce qu’il veut pour me faciliter la tâche.

7h30

Kiyo est désormais parti au travail et pour ma part je me réveille d’une petite sieste réparatrice. 

Grâce aux médicaments les contractions font des pics sur l’écran mais je ne sens toujours rien. Bébé par contre est encore haut. Je fais part de mes craintes concernant une césarienne à la sage-femme qui me répond en rigolant qu’il n’y en a pas besoin quand on en est arrivés à ce stade. Par contre le coeur du bébé faiblit un peu et on me place un masque à oxygène sur le visage. Que dire à part que c’est hyper désagréable ? Il faut non seulement que je me concentre sur ma respiration mais l’oxygène est froid et ça me brûle les poumons. Je me demande si je ne préférais pas le masque en papier finalement…

8h45

« Ça avance doucement mais ça avance »

Voici le message que j’ai envoyé à Kiyo quelques minutes avant que le médecin revienne dans la pièce, vérifie où j’en suis et décide de commencer à s’installer. Ils repassent le lit en mode accouchement en redressant le dossier et en relevant les étriers pour que je puisse caler mes jambes. La relève de la garde de nuit étant à 9h, il y a l’équipe de jour qui fait son entrée dans la pièce. Je retrouve l’infirmière et la sage-femme qui m’avaient accompagnée lors de mon IMG et qui me disent combien elles étaient contentes d’apprendre que j’allais enfin accoucher. Elles avaient été mises au courant de ma grossesse puis de mon hospitalisation et elles étaient inquiètes. J’ai été très touchée par leurs mots.

9h10

Après 10 minutes de poussée qui sont passées en un éclair, bébé est enfin là ! C’est un petit garçon de 2975g pour 48cm. Il a déjà son prénom mais avec mon mari nous avons décidé de ne pas le dévoiler. Sur le blog et sur Instagram il sera surnommé « Sei » suivant le même principe du surnom donné ici à Kiyo (voir cet article pour plus d’explications). Ça y est je suis devenue maman « pour de bon ». 
Je ne me souviens pas des premières minutes, juste avoir entendu les premiers cris, trop épatée sur les effets de la péridurale qui ont fait que je n’ai rien vraiment senti (juste le passage de la tête mais en sensation, je n’ai pas eu de douleurs). Comme je ne voulais pas voir de sang, le médecin a pris le temps de l’essuyer et de couper le cordon avant de me le montrer quelques instants puis les sages-femmes l’ont emmené à côté pour le mesurer, le peser et le nettoyer.

Quant à moi il me reste à expulser le placenta et à me faire recoudre car j’ai eu une épisiotomie. Tout cela sera assuré par mon gynécologue car même s’il avait fini son service il a tenu à rester pour terminer le travail au lieu de passer la main à son successeur, déjà dans la pièce. Belle conscience professionnelle ! 

après l'accouchement

Accoucher au Japon
Bonjour la frange coupée trop courte et la tête de zombie

Malgré la nuit presque blanche et l’effort qui n’en n’a été pas vraiment un grâce à la péridurale, je suis en pleine forme. Si je pouvais je me lèverais pour marcher un peu mais c’est évidemment impossible.

Alors que bébé est toujours avec les sages-femmes et infirmières, le médecin me recoud et on bavarde de tout et de rien gaiment. La patiente dans la salle d’accouchement d’à côté et qui est devenue une copine depuis me racontera qu’elle nous entendait papoter et rire et que ça l’avait beaucoup amusée (rassurez-vous, les salles sont insonorisées mais elles sont séparées par un espèce de cagibi commun où les premiers soins du bébé sont effectués et qui est ouvert à la fin de l’accouchement. En l’occurrence, puisque nous avons accouché à environ une heure d’écart il était ouvert de nos deux côtés).  Je me souviens que nous avons discuté de nos goûts culinaires et qu’il était étonné de voir que je préférais les pâtisseries japonaises aux gâteaux occidentaux. Il est d’ailleurs repassé rapidement avant de rentrer chez lui pour me saluer et me dire que le goûter du jour était… un wagashi !

Après l’accouchement je suis restée dans la salle d’accouchement environ quatre heures au lieu de deux car je perdais pas mal de sang. 
On m’a apporté Sei tout beau dans sa petite tenue d’hôpital (au Japon on n’a pas à amener de vêtements pour bébé pendant l’hospitalisation, tout est fourni par la maternité) et je l’ai gardé environ 20 minutes avec moi avant qu’on me ramène dans ma chambre où j’ai passé l’après-midi et ma première nuit en tant que maman. Sei quant à lui était veillé par les infirmières pour que je puisse récupérer.

J’ai ensuite passé 5 jours à la maternité, chouchoutée par le personnel soignant et avec Sei en permanence avec moi.
Rendez-vous dans un prochain article pour lire le compte-rendu de mon séjour. Vais-je enfin dévoiler le nom de ma super clinique ? J’hésite encore un peu 🙂

Je garde un excellent souvenir de mon accouchement. J’avais l’impression d’être dans une bulle de douceur et de bienveillance, entourée d’une équipe discrète mais présente.  C’est drôle car depuis mon adolescence j’avais une peur bleue de l’accouchement mais mon IMG m’a rassurée à ce propos et lors de cette grossesse-ci mes craintes se sont transformées en impatience de découvrir comment ça se passait.

Pour un éventuel second bébé si je pouvais je voudrais exactement le même (en enlevant le masque à oxygène super pénible et la dent qui s’est cassée quelques heures après) et ce qui est sûr c’est que je reviendrai dans ma maternité.

Un peu de vocabulaire

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12 Comments

  1. Cela fait très longtemps que je suis ton blog mais n’ai encore jamais posté… On me l’a fait découvrir avant mon premier séjour au Japon en 2015 et il m’a beaucoup servi lors de la préparation de mon deuxième séjour en 2018 (centré sur Kyushu justement ! Petite anecdote : la première chose que j’ai vu lors de mon arrivée à l’aéroport de Fukuoka fut un écran publicitaire avec une vidéo de toi en interview ).
    Et dernièrement je te suis encore plus assidûment car tes récits de grossesse m’intéressent car…j’ai moi-même accouché de mon premier bébé (un petit garçon) fin septembre 2020
    Je t’adresse tous mes voeux de bonheur, profitez bien de votre petit Sei car ces beaux premiers moments passent bien trop vite !

    • Quel plaisir cela est de lire ton parcours et surtout c’est rassurant, je suis qu’au début et je suis déjà alitée. Alors très effrayée, quand j’ai lu tes lignes je me suis sentie plus rassurée enfin je sais pas comment l’expliquer. Mais cela m’a touchée. Encore toutes mes félicitations

  2. Merci beaucoup de nous faire part de cette aventure car cela en est une de mettre un bébé au monde.
    J’apprécie beaucoup les taxis à disposition c’est une excellente idée Qu’ils ont. Nous devrions prendre exemple en France.

  3. Ravie de lire que tout s’est bien passé. En tout cas le personnel médical qui t’a accompagné semble être vraiment génial ! Ça fait plaisir à lire ! (Et en tant que personne née le 2 septembre, je peux confirmer que c’est une très bonne date de naissance ;))

  4. Très bonne idée cet article à « l’heure à l’heure », c’est très immersif ! J’ai encore plein de questions par rapport à ce que tu écris : a-t-on le choix de la position dans laquelle on veut accoucher ? L’épisiotomie est-elle une pratique courante ? Est-ce qu’il est possible d’accoucher à domicile avec une sage-femme ? Mais je vais m’arrêter là, ce n’est pas le plus intéressant.
    Ton récit rassure pas mal sur le déroulement d’un accouchement. Hâte d’en savoir plus sur ton séjour à la maternité !

    • A-t-on le choix de la position dans laquelle on veut accoucher ?
      Je pense que oui mais dans la plupart des maternités il n’y a qu’un lit d’accouchement donc à part ce qu’on peut faire sur la table (allongée sur le dos, sur le côté, éventuellement accroupie) je ne pense pas que ça soit possible mais c’est comme ce que j’écrivais dans mon premier article grossesse : »quand on veut quelque chose qui sorte un peu de l’ordinaire il faut demander en amont si c’est possible ».

      L’épisiotomie est-elle une pratique courante ?
      Très courante. je n’irais pas dire que c’est un automatisme mais presque. Les médecins préfèrent couper plutôt que de risquer une déchirure.

      Est-ce qu’il est possible d’accoucher à domicile avec une sage-femme ?
      Je ne sais pas du tout mais je n’ai pas connaissance de sages-femmes en freelance donc je ne pense pas où alors c’est vraiment très rare.

  5. Bravo pour ce joli récit d’une belle rencontre !!
    Très intéressant mais finalement si le suivi diffère pas mal entre la Suisse et le Japon, le déroulement de l’accouchement et la prise en charge de ressemblent beaucoup !
    Notre deuxième petite fille a pointé le bout de son nez debut novembre donc j’avais suivi avec bonheur ta grossesse et ton accouchement !
    Profitez bien de votre vie de famille

  6. Tout d’abord félicitation! Que la joie et la sérénité cohabite dans votre foyer 🙂 Je suis votre blog depuis que nous avions programmé d’aller à Fukuoka (déjà 2 ans!), et je vous remercie de pouvoir mettre en valeur cette ville (et cette région!). J’avais été très touchée et bouleversée par l’IMG que vous avez subi (sachant que j’avais un désir d’enfant, à ce moment là, préparation à une première grossesse) et maintenant je suis heureuse de pouvoir vous savoir maman (même si ça n’a pas était chose facile pendant la grossesse et l’accouchement). Ayant accouchée le 01 août , nos petits bouts ont 1 mois de différence! L’allaitement est-il soutenu fortement par la culture japonaise? La tétée d’accueil existe-elle?, j’espère que cette nouvelle génération pourra grandir dans un monde moins anxiogène qu’il ne l’est à présent, que notre amour les préserve!

    • Bonjour,
      merci pour ce gentil commentaire et félicitations pour la naissance.
      Oui l’allaitement est soutenu. Le Japon est un pays où l’allaitement est très ancré dans les mentalités, il faut vraiment spécifier si on ne souhaite pas allaiter.
      Je ne sais pas ce qu’est la tétée d’accueil par contre désolée.

  7. Félicitation « Bene » pour le « bébé » ,
    j’ai suivi en lecture pas a pas cette accouchement !:comme dans un livre a suspens….
    content pour vous pour cette merveilleuse arrivée ,et que tout ce soit bien passé,
    encore merci pour ton blog et tes aides qui mon fait découvrir le Kyushu pour mon troisième voyages au japon.
    le petit a de la chance il va pouvoir bénéficier d’une double culture qui sont complétement différente.
    a + peut être
    Luciano

  8. Sincèrement quand je lis le récit de ton accouchement, ça fait presque rêver! Des taxis pour les femmes enceintes, les infirmières qui s’occupent du bébé la première nuit pour que tu puisses récupérer, et quand je lis que tu n’as pas beaucoup senti de douleurs…je suis époustouflée!
    Par contre même quand on a du te recoudre (pour l’épisiotomie), tu n’as rien senti? Une amie me disait qu’elle n’avait pas « mal » mais qu’elle sentait tout avec la péridurale