[Fukuoka Kentei] J’ai réussi l’examen de connaissances sur Fukuoka !

J’ai une excellente nouvelle à vous annoncer : en janvier j’ai passé et réussi le Fukuoka Kentei, l’examen de connaissances sur Fukuoka !

Quel bonheur ! Je me suis tellement investie dans cet examen que ce fut un réel soulagement lorsque j’ai vu mon numéro sur la liste des admis. Voici une jolie certification à ajouter à mon CV et surtout je peux désormais officiellement annoncer que je suis une spécialiste de Fukuoka !

Qu'est-ce que le Fukuoka Kentei ?

Fukuoka Kentei (福岡検定) est un examen de connaissances approfondies sur Fukuoka qui est organisé une fois par an depuis 2014.
Histoire, géographie, culture, traditions,  coutumes, faune et flore, gastronomie, urbanisme, politique, etc, il balaye absolument toutes les aspects de Fukuoka et est bien sûr tout en japonais. Il y a 3 niveaux (3-débutant, 2-intermédiaire et 1-avancé) et j’ai passé le plus facile. Il ne faut pas se fier au nom car le niveau débutant est un gros morceau et il est impossible de le réussir sans étudier consciencieusement. À titre d’indication le taux de réussite en 2018 était de 63% (sur 555 candidats). 
J’ai connaissance du Fukuoka Kentei depuis sa création et je possède même le manuel depuis plusieurs années mais c’est la première fois que je le passais. Je me souviens m’être pré-inscrite il y a 3/4 ans puis avoir renoncé devant la complexité de la chose. 

La période d’inscription dure environ un mois entre novembre et décembre. Une fois les frais d’examen payés (entre 2500 yens et  5500 yens suivant le niveau) , on reçoit par la poste notre convocation avec un numéro de candidat et il n’y a plus qu’à attendre le jour J en révisant. A propos de révisions, voici les supports sur lesquels s’appuyer : 

Fukuoka Hakuran, le manuel officiel pour réviser l'examen Fukuoka Kentei

Le manuel officiel Fukuoka Hakuran (福岡博覧)

Fukuoka Hakuran est un livre d’environ 200 pages qui retrace toute l’histoire de Fukuoka du paléolithique à nos jours. Les questions du niveau débutant portent principalement sur ce livre et les niveaux supérieurs doivent le connaître sur le bout des doigts. Cela en fait donc un allié indispensable pour réussir son examen.

Fukuoka Hakuran est un livre passionnant mais qui n’est pas accessible à tout le monde vu la quantité de mots compliqués. J’avais en permanence mon dictionnaire électronique posé à côté et j’ai du faire appel à mon mari à maintes reprises pour qu’il m’explique ce que je ne parvenais pas à comprendre.

Le site internet de Fukuoka kentei

On y trouve les questionnaires des années précédentes (ainsi que les réponses)  qui permettent de s’entraîner en condition réelle, mais aussi différents quiz interactifs. Ils sont un super moyen de réviser et tester ses connaissances à n’importe quel moment. Je les ai beaucoup utilisés pendant mes pauses au travail ou dans les transports.

Lorsqu’on s’enregistre sur le site on a accès à des tests classés par catégories et par niveaux. Ils sont assez ludiques car à chaque quiz réussi on obtient un élément pour décorer sa page.

Le site de l'examen Fukuoka kentei

Autres supports

En dehors du manuel et du site internet, tous les moyens sont bons pour apprendre et réviser : lire les journaux mensuels de la ville, visiter les musées, marcher dans Fukuoka, participer à des circuits guidés dans la ville, etc.

À partir du niveau intermédiaire il est conseillé d’acheter le livre Fukuoka Asia ni ikita toshi to hitobito (FUKUOKA アジアに生きた都市と人びと).

L’examen se passe à la Chambre de commerce et d’Industries de Fukuoka et les candidats du niveau débutant avaient rendez-vous à 10h.
Munie de ma convocation j’ai cherché ma place sur le tableau à l’entrée : mon numéro étant le 183 j’étais dans la première salle (on  était par groupe de 200 candidats). Je suis arrivée vers 9h45 et la plupart des gens étaient déjà assis. Certains bavardaient entre eux, d’autre révisaient ou étaient sur leur portable. J’avais emmené mon manuel mais je ne voulais pas m’embrouiller l’esprit alors j’ai essayé de faire le vide et de me concentrer. A 10h  on nous a expliqué le déroulement, avons reçu le feuillet de questions et la fiche des réponses. L’examen en lui-même a duré 50 minutes.

Fukuoka kentei, l'examen de connaissances sur Fukuoka
Ma table d'examen. prise sur le vif.

J’ai trouvé le questionnaire de cette année particulièrement difficile. Outre le peu de questions qui sortent habituellement tous les ans, il y avait aussi plein de choses qui se sont passées à Fukuoka cette année et que je n’avais pas pensé à réviser. Je suis sortie de là dépitée, sûre d’avoir raté et dégoûtée parce que j’avais beaucoup révisé. Je ne dis pas ça pour faire style, j’étais persuadée de ne pas l’avoir. J’ai même jeté le questionnaire directement en rentrant pour m’empêcher de vérifier les réponses et déprimer encore plus… On nous a dit que les résultats seraient dévoilés pile un mois plus tard. Il n’y avait plus qu’à attendre.

J’étais déjà prête psychologiquement à le repasser l’an prochain, motivée à recommencer les révisions . Et puis mercredi 20 février est arrivé et je me suis réveillée avec une seule pensée : c’est le grand jour !
On nous avait dit que les résultats seraient indiqués à 9h sur le site officiel et affichés dans les mairies de la ville et la Chambre de commerce. A 9h tapantes, alors que mon patron commençait son speech matinal, je me suis connectée discrètement au site et dans la liste des numéros j’ai vu mon 183. Je m’étais préparée à ne pas le trouver et je suis tombée un peu des nues, après un petit moment de doute car sur le moment je ne me souvenais plus si mon numéro était le 183 ou le 188. Heureusement que j’ai pu vérifier grâce à la photo ci-dessus et j’étais tellement peu sûre de moi que j’ai même demandé à un collègue de comparer le numéro de la photo et celui de la liste haha. Le lendemain j’ai reçu chez moi un courrier avec ma carte et mon badge de bronze « Fukuoka Omotenashi Meister » (« maître / spécialiste de Fukuoka »).

Les diplômes de l'examen Fukuoka Kentei : une carte et un badge.

Rendez-vous l’an prochain pour le niveau intermédiaire.

Le temple Futago-ji, Kunisaki, préfecture d'Ôita
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33 Comments

  1. Eeeeh beh. C’est vraiment pas une démarche que je ferais. Tenter un examen écrit c’est vraiment pas mon truc. Je serais comme un chat que tu essayes de mettre à l’eau, les 4 pattes écartés et les griffes sorties XD En tout cas bravo ! Et bon courage pour le prochain niveau :p

    • C’est ce que je pensais aussi mais cette réussite m’a donné envie d’en passer d’autres cette année.

      Merci 🙂

  2. Toutes mes félicitations !!
    Une question me taraude : à quoi sert ce genre d’exam ? Les personnes certifiées spécialistes de Fukuoka ont elles, par la suite, un rôle particulier dans la communauté ?
    J’imagine qu’il n’y a pas beaucoup d’étrangers dans les spécialistes… En tous cas je te renouvelle mes félicitations, ça ne doit vraiment pas être simple d’après ce que tu décris. BRAVO !!!!

    • Merci !Ca va me servir pour le travail et mes activités à côté du blog mais sinon c’est un diplôme qu’on passe pour le plaisir. Pour quelqu’un qui travaille par exemple dans une boulangerie ça ne va pas lui servir beaucoup.

      je pense en effet qu’on ne doit pas être beaucoup à l’avoir eu.

      • C’est top de l’avoir fait et réussi ; surtout en tant qu’étrangère ! Bravo et je te souhaite une belle réussite dans le travail et à côté !!!

  3. un Grand Bravo les Examens sont toujours beaucoup de stress, même quand on les prépare comme il faut. J’Espère que vous avez fêté cela comme il se doit. Kanpai ! Et bon courage pour la préparation du prochain examen.

  4. Félicitations !
    Je ne connaissais pas ce genre d’examens. Sais-tu s’il en existe pour d’autres villes ?
    Et je me pose la même question que Cécile ci-dessus : à quoi cela va-t-il te servir par la suite ?

    Je suis très curieuse et j’ai hâte de voir l’évolution de ton parcours 🙂 Encore bravo !

    • Oui cela existe ailleurs mais je ne saurais dire où, il faut se renseigner au cas par cas.
      Voulant travailler dans le tourisme cela va me servir pour le travail car c’est un diplôme reconnu et apprécié à Fukuoka. Et surtout une étrangère qui l’a obtenu, ça ne court pas les rues.